Un casino vient de s’ouvrir. Pas à Monte Carlo ni à Nice. Mais dans le Limousin. Fréderic*, le directeur de La Croupette a eu cette idée folle de créer un concept original : mêler jeux et bêtes. Vaches, chèvres et chevaux déambulent entre les tables de black jack et les machines à sous.
Pour lancer son casino, Fréderic a recruté les meilleurs. Ludwig, comptable de La Croupette est passé chez les plus grands (Barrière, Partouche). Pour l’accompagner dans ce nouveau défi, il a demandé à Muriel, statisticienne, de se joindre à lui. Eux deux entretiennent une relation complice et sans doute intime que Fréderic découvre la veille de l’inauguration à deux heures du matin, alors que tout le monde travaille encore.
Enfin, travailler…pas tous. Annie, souffre-douleur de Muriel et Ludwig, essaie de se faire remarquer en s’affublant de son costume de lapin mais la pauvre se fait une nouvelle fois rejeter.
Le binôme commence d’ailleurs à prendre trop de place. Frédéric décide donc de recruter un responsable de la sécurité pour recadrer son équipe.
Pour se préparer à son entretien, Gabriel s’était répété une des règles d’or du recrutement, ne pas faire de réponses trop directes. Mais c’est justement sa fermeté et sa rigueur que Frédéric apprécie, Gabriel est embauché.
Muriel, elle, mène sa barque. En étalant son côté Corporate elle fait sensation et décroche le privilège d’aller demander une augmentation au « Big Boss ». Face au mutisme de ce gros bonhomme au sourire figé, elle garde le cap et obtient ce qu’elle est venue chercher.
Une semaine après l’inauguration, tout semble bien se passer : le casino a bien démarré, le concept semble fonctionner. Puis à contre-courant, une double mauvaise nouvelle retenti : sur le compte en banque de La Croupette il manque les 20 millions d’euros empruntés pour ouvrir le casino et chaque soir des chèvres sont volées.
La pression exercée par Gabriel est trop forte. Ludwig avoue avoir volé quelques chèvres mais reste discret sur ce qu’il en a fait. Les 20 millions sont également retrouvés, Ludwig, peu scrupuleux, s’était fait un virement sur son propre compte. Il s’excuse, platement.
Un flashback nous fait revivre la première rencontre entre Frédéric et Annie. On comprend alors comment Frédéric, parce qu’il a su trouver les bons mots, réussit à convaincre la fragile Annie de le rejoindre. Celui qui veut se fait appeler « le Duce » commence à rêver.
La confiance retrouvée, Fréderic emmène son équipe en séance de team building. C’est au sauna qu’il choisit de fêter le fabuleux démarrage de La Croupette. Dans l’intimité de la vapeur chaude du sauna, Frederic partage ses projets d’avenir à son équipe. Annie, glorieuse et convaincue, se lève, dévoilant sa poitrine comme son admiration et crie « Oh el Duce… ! »
*Les éléments de l’histoire indiqués en gras ont été proposés par le public présent dans la salle.
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