La PETITE AILE est une petite compagnie aérienne vielle de quelques décennies. Son directeur, Jean Philippe, a repris le legs de son père et souhaite insuffler un vent nouveau sur la Petite Aile. Ses objectifs sont clairs : redonner un côté « Vintage » à l’entreprise, acquérir des petits avions d’occasion et abandonner les A380. Jean-Philippe ne s’est pas donné d’objectifs financiers.
Charlotte est une hôtesse tourmentée. Entre insomnies, pertes de mémoire et alcoolémie avancée, elle redoute chaque vol comme étant le dernier. Michèle, la stateuse, rappelle les chiffres de l’année : seulement 5 accidents et demi (y en a un qui compte à moitié car il a réussi à atterrir).
François, le responsable du hangar, répare les carlingues et assure à lui seul la bonne tenue des coucous de La PETITE AILE. Il a ce qu’on appelle une certaine responsabilité. Il ramène un jour un réacteur qu’il a trouvé sur la piste. Il servira pour lé déco.
Jean-Philippe recrute (sur un coup de tête ?) Ginette Marchand, une vieille de l’époque de papa. Elle travaille « à l’ancienne » et aidera Jean-Philippe à retisser du lien dans l’équipe.
Lorsque Charlotte revient de son vol Paris-Rio, elle est furieuse. Un réacteur a été perdu pendant le décollage. L’avion ne peut pas bien voler dans ces conditions. Michèle distribue les bons mots, Jean-Philippe s’excuse : ceci n’aurait jamais dû arriver. C’est finalement Ginette qui prend les choses en main et réorganise La PETITE AILE. Ginette cite Kant, Dolto et Guy Marchand, elle évoque la trinité, le soleil, et la tour Eiffel. Elle cherchera pour conclure la réunion une métaphore entre l’équipe de la PETITE AILE et les valeurs de la famille sans véritablement aboutir sa réflexion.
La réorganisation ne permettra pas d’éviter la saisie de 6 avions. François est en colère, ça se voit, il agite son vieux chiffon (c’est en réalité le foulard de sa défunte). Malgré tout, Jean-Philippe s’offrira un moment dans la journée pour chanter avec François. A contre courant, le bonheur pointe son nez et c’est dans cet élan de joie, que l’équipe de La PETITE AILE décide de s’envoyer en l’air lors d’une virée en avion.
A 65ans, François saura écouter l’appel de Charlotte son ainée de 20 ans (donc 85 ans !?), qui lui rappellera qu’il est sa destinée…
A leur retour, Jean-Philippe annonce une nouvelle qui tombe elle aussi du ciel : il s’agit d’un contrat exclusif signé avec l’association des hiptsers de France. Personne ne comprend vraiment les tenants et les aboutissants du contrat, mais ce dernier donnera un peu de sursis à l’équipe.
Contre toute attente, quelques promotions tombent. Par exemple, Michèle passe « chef de cabine » et Charlotte « Pilote ». Ginette doit partir, mais elle réussit à faire oublier à François sa veuve morte il y a 40 ans. Il jettera son chiffon et lui prendra la main.
Chez La PETITE AILE, l’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage, et on leur souhaite de planer encore longtemps.
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