Djoumba, adopté à sa naissance, dirige une maison d’édition qui lance une nouvelle collection pour enfants. L’idée fondatrice est d’expliquer aux enfants la vie et ses dures réalités. Pour le reste, Djoumba s’en remet à son équipe. C’est Nahlé qui est le fer de lance de ce projet et qui propose une série de livres sur les « enfants soldats ». L’objectif socio-dramatico-dénonciateur ne sera pas partagé par toute l’équipe des Ptits Boucs, surtout que le livre se veut être en 3D pour mieux voir la réalité des choses, ce qui n’a aucun sens.
Parmi l’équipe des Ptits boucs, Yolande est l’une des opposantes à ce projet. Elle qui rêve d’histoires de princesses et de licornes ne s’y retrouve pas dans cette nouvelle collection. Elle n’aura pas d’autre choix que d’entamer une grève de la faim pour exprimer son désaccord avec la nouvelle ligne éditoriale. Karim rappelle les impératifs à l’équipe et l’urgence de se mettre au travail. Il sait, au fond de lui, que ce projet est voué à l’échec. Enfin, Jean-Didier travaille au dépôt et ne mène pas une vie paisible. La présence quasi quotidienne de sa mère sur le lieu de travail l’embarrasse beaucoup.
Yolande ne semble pas beaucoup peser dans les décisions, est-ce parce qu’elle est simple correctrice d’orthographe, est-ce parce qu’elle ne sait pas lire ou est-ce pour ces deux raisons à la fois ? Personne ne le sait vraiment. Sa grève de la faim sera soumise à rude épreuve puisque sur décision de Djoumba, des lasagnes (son plat préféré) seront servies tous les midis à la cantine.
A l’occasion d’un quiproquo, tout le monde apprend que Djoumba entretient une relation avec la mère de Jean-Didier. Ce dernier réclame des éclaircissements et finalement, la confirmation de Djoumba le réjouit car il voit en ce dernier le père qu’il n’a jamais eu : Papa Djoumba.
Les Ptits boucs font finalement face à un drame cornélien : d’une part une mauvaise presse due au grand nombre de fautes d’orthographe des livres de la collection, et d’autre part une récompense pour l’audace de cette collection : le prix Nobel de la Paix, rien que ça. La paix est de courte durée dans les bureaux lorsque toute l’équipe apprend que Djoumba s’est attribué le prix à titre personnel, sans rendre compte aux instances du travail de toute l’équipe. Ce comportement révolte tous les employés. Pour calmer la tension montante, Djoumba décide d’offrir des cadeaux de fins d’année au vu des beaux résultats des Ptits boucs et aussi pour se faire pardonner. Nahlé recevra des lunettes 3D en or et se pavanera sans but, Yolande obtiendra un livre de cuisine en pleine grève de la faim et Jean-Didier aura une mine anti-personnelle que Yolande mangera sans faire exprès car on finit par crever la dalle après une si longue grève.
L’aventure des Ptits Boucs se terminera finalement mal, puisque Yolande mourra explosée sur la route de l’hôpital sans avoir profité de son cadeau. Chacun se recueillera devant sa tombe pour avoir un petit moment intime avec Yolande. Ce qui se révèlera impossible face au trop long discours de Djoumba.