Un soir comme les autres chez Mediatarte, on travaille encore à 23h. Et l’info tombe, M.Andretti Ministre de l’Economie a été surpris en compagnie d’une prostituée. Mediatarte se met alors en action et fait ce qu’elle sait faire de mieux : redorer l’image des personnalités quand ils sont au plus bas.
Pour sauver la peau du Ministre, les deux chargés de clientèle, Jane et Théodore s’affairent, chacun à sa manière. Jane aime aider ses clients. Pour cela elle a besoin de les comprendre. Pourquoi un ministre va-t-il voir une prostituée ? Tourmentée par cette affaire, c’est au milieu d’une nuit sans sommeil qu’elle comprend que si Andretti se comporte ainsi c’est qu’il n’est pas heureux. Elle propose donc à Philippe de lui faire dire la vérité aux Français : « En ce moment, je ne vais pas bien, du coup je vais aux putes, pardon la France ».
Théodore, lui opte pour la stratégie de la diversion Il trouve une combine en cherchant un lien factice de son passé pour faire passer la pute comme une de ses anciennes connaissances. Philippe est partagé entre ces deux options. D’autant qu’il est préoccupé par une affaire bien plus grave pour Mediatarte. Il y a une taupe qui fait passer des informations à la concurrence, dont l’agence rivale Mediacake.
Philippe demande donc à Sabine, la timide serveuse de la cantine, chasseuse de papillons à ses heures perdues, d’avoir une oreille attentive, pour démasquer cette taupe. Elle écarte très vite Théodore qu’elle connaît bien car elle l’aime, en secret. Ce ne peut être Christophe non plus. Le brave Christophe, toujours un peu en retard sur l’information, est plus préoccupé par détortillonner le fil de son téléphone ou de découvrir sa mise à jour de Windows 7…
Sabine, plus maligne qu’on ne le pense, a bien compris qui est la taupe.. Bien sûr, c’est Jane ! Mediatarte n’est plus en ligne avec ses aspirations Jane confie donc les secrets de communication imaginés par Theodore, à Mediacake.
Pas revanchard, Philippe accorde à Jane de faire un pot de départ. Avant de rejoindre Mediacake, elle espère que ses collègues ne lui en voudront pas et surtout qu’ils auront compris. Oui, compris qu’elle s’en va pour être dans une structure qui comprend qu’elle a envie de comprendre des gens pour être dans une meilleure compréhension. Comprendre, comprendre… C’est elle qu’on ne comprend plus. Ça avait l’air bien de bosser chez Mediatarte, pourtant !
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