MIFASOL est une petite société de production musicale qui peine à trouver son premier succès. Le directeur, Carlo Vigien, a beaucoup changé. A l’aube de ses 40 ans beaucoup regrettent son changement profond de personnalité. Depuis ses voyages en Inde, de nouvelles coutumes apparaissent chez MIFASOL : le Namasté, le yoga, la musique indienne, le thé et l’assise en tailleur devenue quasi obligatoire. Carlo est peu à peu devenu « le LOTUS ».

Bérénice a un poste aux contours imprécis mais envié. Clément est l’ancien stagiaire et s’occupe du marketing, des instruments de musique et des relations clients. Les deux employés jouent une danse incertaine, ils se fuient, se boudent mais parlent toujours pour mieux se rappeler qu’ils se haïssent. Clément exprime ses peurs chez le Psy : les requins le hantent.

Cyril, le plus vieux de la bande, ressemble au chanteur des Prooters. Il est  ingénieur son de père en fils depuis son père. Toujours de bonne humeur et de bonne composition, il ne peut rien refuser au LOTUS, pas même de laver les sanitaires ou de diminuer son salaire par deux, ce qui se fera. Pendant ce temps, Céline, délurée, vient de se faire larguer. Tout le monde regrette son « dernier » mec.

Le LOTUS s’alarme de la situation de MIFASOL et semble perdre toute raison après avoir bu du sang de serpent. Il décide d’organiser un voyage surprise en avion. Est-ce un suicide collectif ? Ou encore le dernier geste d’un homme perdu ? Le Lotus a contracté une assurance vie sans indiquer de bénéficiaire. Finalement, ce voyage aura fait beaucoup réfléchir et il aura révélé un visage, celui de la  « crise de nerf hystérique spasmodique », Céline ne se respecte plus et craque.

Clément prend son courage à deux mains et recadre le LOTUS en s’alliant avec les autres. Le LOTUS fragilisé, tergiverse et tombe finalement le masque, c’est un homme comme les autres. C’est finalement Cyril qui apporte la bonne nouvelle : les Prooters sont signés chez MIFASOL. Le LOTUS redevient Carlo et Bérénice et Clément semblent envisager un WE en amoureux. Chez MIFASOL, mêmes les désaccords semblent être promis à une belle mélodie.